INONDATIONS

Le risque « Inondation » est un risque majeur sur le bassin versant de l’Authion. En effet, avant la construction des premières levées, au XIème siècle, destinées à protéger les cultures des crues de printemps, le Val d’Authion se situait dans le lit majeur de la Loire. Désormais endigué sur sa totalité, ce sont près de 60 000 immeubles ou bâti qui sont exposés au risque inondation, 500 km de routes et axes de desserte ainsi que plus de 100 usines pour la distribution de l’eau et son assainissement. Ce risque inondation est principalement lié aux :

Crues de l’Authion

Fortement lié au risque de crues par la Loire, le risque de crue par l’Authion était régulier avant la mise en service des derniers ouvrages hydrauliques de contrôle en 1974. L’Authion n’avait pas la possibilité d’évacuer les eaux du bassin versant de manière naturelle dans la Loire, quand le niveau de celle-ci dépassait une certaine côte. En effet, en fermant les vannes automatiques du Pont Bourguignon dans la partie aval de l’Authion, pour éviter les inondations par refoulement des eaux de la Loire, le bassin versant de l’Authion ne pouvait se « vider » d’où de nombreuses inondations de certains secteurs les plus bas voire de plus grande ampleur comme en 1961 où les inondations ont concerné 20 000 ha, une dizaine de routes coupées et 500 maisons évacuées.

Depuis 1974, les crues d’Authion sont contrôlées mais le risque de crue reste bien présent. En effet, des stations de pompage pour la mise hors d’eau (ou exhaure) du Val d’Authion ont été progressivement mises en place à partir des années 1970 :

  • Une station principale de pompage, à savoir la station d’exhaure des Ponts-de-Cé, équipée pour un débit de pompage de 80 m3/s.
  • Trois stations de pompage complémentaires à l’intérieur du Val d’Authion (Val de la Daguenière, Val de la Ménitré et Marais de Brain-sur-Authion) afin de gérer les inondations sur des terrains à basses altitudes et de topographie très plane. Ces stations possèdent une capacité de pompage comprise entre 2,4 et 3 m3/s.

Crues de la Loire

Le risque principal lié aux crues de Loire est le risque de submersion rapide, par surverse, par un dysfonctionnement des clapets anti-retour des canalisations traversant la levée mais surtout par rupture de la levée. Ces types d’évènements se sont produits à de nombreuses reprises (1481, 1615, 1711, 1843, 1866, 1904, 1982) avec deux évènements significatifs : en 1856, suite à une brèche de 200m au droit de la Chapelle sur Loire et en 1910, considéré comme la crue de référence aux Ponts de Cé.

Ruptures de barrage

Ce risque est notamment marqué par la présence de la retenue des Mousseaux du complexe de Rillé, à la frontière de l’Indre-et-Loire et du Maine-et-Loire sur le Lathan, qui dispose d’une capacité de stockage de 5 millions de m3. L’étude de danger menée par le SYDEVA (Syndicat Mixte pour le Développement Agricole de la Vallée de l’Authion, anciennement l’Entente Interdépartementale) a montré que les 10 communes situées en aval du barrage sont susceptibles d’être inondées en cas de rupture de la digue.

Remontées de nappes souterraines

Afin d’apprécier plus finement l’exposition du territoire au risque inondation, des cartographies ont été réalisées : le Territoire à Risque Inondation (TRI) pour le Val d’Authion et des Atlas des Zones Inondables (AZI) pour les affluents (Couasnon, Lathan et Changeon). De plus, divers documents d’état des lieux, de planification ou de valeur juridique ont été mis en place afin de réduire les conséquences dommageables du risque inondation :

  • Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau Loire-Bretagne (SDAGE 2016-2021)
  • Le Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI 2016-2021)
  • La directive Inondation
  • Le Plan de Prévention du Risque Inondation (PPRi)

LE SOL ET SON
SOUS-SOL

LE FONCTIONNEMENT
HYDRAULIQUE

ÉVOLUTION DE LA
TEMPÉRATURE ET DE
LA PLUVIOMÉTRIE

BIODIVERSITÉ

QUALITÉ

QUANTITÉ

INONDATIONS

USAGES ACTUELS DE
LA RIVIÈRE